LE MARCHE IMMOBILIER À MONTPELLIER POST-CONFINEMENT

Publié le 26/11/2020

LE MARCHE IMMOBILIER A MONTPELLIER POST-CONFINEMENT

Peu importe les quartiers, le marché immobilier accroit d’année en année à Montpellier. D’après la Chambre des notaires de l’Hérault, les prix sont particulièrement à la hausse depuis un an. Cependant, les statistiques remettent en question cette constante. Force est de constater que la crise sanitaire impacte aussi notre secteur d’activité.

Après une période d’enthousiasme post-confinement, on remarque que le nombre de mise en vente des biens immobiliers diminue dans la métropole, tandis que les prix se maintiennent à la hausse.
Fin 2020 est-elle propice à l’achat ou à la vente ? Quel est désormais le coût du mètre carré dans les différents quartiers montpelliérains ? Où acheter au meilleur prix à Montpellier ? Faisons le bilan des prix du marché immobilier après le confinement dans notre métropole.

Hausse des prix dans l’ancien.

À Montpellier, les prix du bâti ancien ont évolué à la hausse puisqu’ils ont augmenté de 4,1 % pour les appartements et de 7,6 % pour les maisons. En début d’année 2020, les volumes de vente progressaient de presque 5 % pour les appartements anciens et 3 % pour les maisons anciennes. La mise en vente de biens immobiliers anciens atteignait alors un niveau encore jamais observé. Les biens immobiliers les plus recherchés et les plus vendus sont les maisons de type T3, avec ou sans extérieur ? Ce type de bien immobilier représente un tiers du marché à Montpellier.
Aujourd’hui, le prix de vente des maisons anciennes s’élève en moyenne à 309 300 € à Montpellier, ce qui représente une hausse de 7,6 % par rapport à 2019. En périphérie, il est un peu plus bas (soit 304 800 €), soit une augmentation de 2,8 %. En comparaison avec 2010, une hausse des prix de 19 % est observée dans la périphérie montpelliéraine.

Hausse des prix des terrains à bâtir.

Fin avril 2020, la vente des terrains à bâtir dans l’Hérault atteignait le prix médian de 113 000 € pour une surface de 400 m2 environ, soit une moyenne de 283 €/m2. Cela représente un accroissement annuel de 4,8 %. En seulement trois ans, les prix ont augmenté de 20 000 €. En dix ans, ils n’avaient jamais été aussi hauts. Pourtant, la superficie des terrains à vendre est constante. Les trois quarts de ce type de transaction concernent des terrains à bâtir possédant moins de 600 m2. On note 89 % des ventes de terrains mesurent moins de 900 m2. 45 % des ventes se situent dans la périphérie de Montpellier, où le prix de vente des terrains à bâtir est généralement autour de 143 800 €.

Hausse des prix des appartements neufs.

À Montpellier, le mètre carré est au prix moyen de 2 710 €. Par rapport aux prix de l’an passé, une augmentation de 4,1 % est observée. Généralement, la surface habitable est de 57 m² dans l’ancien et de 45 m2 s pour un appartement neuf. Cette différence est un peu plus marquée à Castelnau-le-Lez, avec 58 mi2 dans l’ancien et 43 m2 dans le neuf.

En périphérie, le prix du mètre carré peut être plus ou moins élevé. En fonction de la localité, les prix peuvent être quitte ou double. Par exemple, à Grabels on est encore à 2 500 €/m2 et à 2 760 € à Castelnau-le-Lez, tandis qu’à Mauguio on atteint 3 600 €/m2. Les prix peuvent même grimper jusqu’à 4 350 € dans certaines rues de Palavas.

L’évolution du profil des acquéreurs.

Dans notre département, un quart des acquéreurs exerce une profession intermédiaire. D’après l’Insee, cette catégorie socioprofessionnelle regroupe différents métiers, allant de l’employé au cadre. Sur le marché de l’immobilier, elle représente 25 % des acquéreurs. Autrement dit, la propriété n’est plus réservée qu’à une certaine tranche de la société. Au demeurant, la part des retraités diminue et s’établit actuellement à 19 %, même si les acquéreurs de 60 ans et plus restent les plus présents sur le marché. La durée de détention des logements anciens évolue légèrement, néanmoins elle reste supérieure à 15 ans.

Que ce soit pour les terrains à bâtir comme pour l’investissement immobilier dans l’ancien, la tendance des prix est à la hausse à Montpellier. En raison des taux d’intérêt extrêmement bas, la fin de l’année 2020 est aussi bien propice pour la vente que pour l’achat d’un bien immobilier. Terrains à bâtir, logements neufs ou anciens, appartements ou maisons à rénover, tous les cas de figure représentent encore un bel intérêt.
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